Les rangs de Fat Dead Shit comptent quelques vieilles connaissances : Pierrick et Lorenzo, les coreux de The Brutal Deceiver, et les revenants de chez Homestell, HP et Nico. Ajoutez à cela un gueuleux tout neuf du nom de Pierrot, passez le tout au hachoir avec une (grosse) pincée de blast beats, d’accords dissonants et de basses overdrivées et on obtient Until The End, un premier EP 4 titres qui va faire pogoter dans les chaumières…
Je vois déjà vos sourcils touffus de métaleux tressaillir à l’annonce des origines (contrôlées) des protagonistes. « Mais alors ? », me direz-vous, « il donne quoi le dernier Fat Dead Shit ? » Et bien le moins que l’on puisse dire, c’est que ça envoie du pâté. Nos cinq charcutiers-trasheurs malaxent les styles pour mitonner un punk grinding death bien bourrin, jouissif au possible. Pas le temps de reprendre son souffle, les morceaux courts, rapides et efficaces s’enchainent en rafale, ça tape tout droit là où il faut, on prend tout en pleine tronche, et c’est sans échappatoire. Déjà mis en appétit par une première démo sortie début 2013, les amateurs du genre devraient à nouveau se lécher les babines avec ce petit nouveau dans la discographie (bien garnie) hardcore/metal mayennaise. Disponible dans les rayons fin 2015, la galette est d’ores et déjà téléchargeable sur Bandcamp.
Cerise sur la côtelette, l’enregistrement et le mixage sont signés Amaury Sauvé, dont la réputation n’est plus à faire dans le milieu de la boucherie musicale. De quoi réveiller le « gros caca mort » qui sommeille en vous.