Ça Grézille revient le 23 mai pour sa 6e édition. Le festival de Grez-en-Bouère, porté par la jeune équipe de l’association D’Geb, s’impose au fil des ans parmi les festivals à suivre. Romain Pichon, programmateur du festival, compte bien rassembler un millier de fêtards encore cette année.

En 2010, avait lieu la première édition de Ça grézille, cinq ans plus tard le festival a fait son trou?

On était une bande de cinq copains, tous fans de musique. On cherchait à dynamiser notre village, on a créé l’association D’Geb et en 2010 et on a lancé le festival Ça Grézille. Il n’y avait pas beaucoup de festivals musicaux s’adressant à toute la famille dans le sud Mayenne. L’idée, c’est d’offrir une soirée pour découvrir des groupes locaux de musiques actuelles. Le festival s’adresse autant aux familles avec une programmation de chanson française, qu’aux jeunes qui veulent s’amuser avec des groupes qui bougent plus. Pour la première édition, 500 spectateurs ont répondu présents, l’an dernier près de 1200 personnes étaient réunies.

Après le succès de l’an dernier, prêt à relever à nouveau le challenge ?

L’objectif, c’est de réitérer le succès de l’an dernier avec mille spectateurs. Si on dépasse ce nombre, ce sera une vraie réussite pour nous ! On ne prétend pas devenir un gros festival, à terme 1500 personnes, ça nous irait très bien. Le but reste que le public découvre de nouveaux artistes, de nouveaux styles musicaux… Au départ, je démarchais les groupes que nous voulions voir au festival, aujourd’hui les tourneurs me proposent des artistes qui montent et nous faisons notre choix toujours dans le même esprit de mixer les styles. C’est toujours un challenge de proposer une programmation de qualité quand on est un petit festival, avec peu de moyens. Pour l’édition 2015, nous allons proposer des musiciens qui sont déjà connus dans le coin et des nouveaux visages, pour que chacun ait sa dose de découverte.

Justement, quels artistes allons nous découvrir le 23 mai ?

Dans l’esprit du festival, des styles très différents vont se succéder sur la scène cette année. Le DJ Lunatik Rezo sera chargé des intermèdes. Le public retrouvera Mazarin, ex-membre du groupe La Casa, qui remporté cette année l’ampli Ouest France. Toujours dans le rayon « chanson française à texte », nous programmons Monsieur Roux. Et pour la fin de soirée, l’ambiance sera pimentée avec le groupe rennais qui monte City Kay et son reggae électro, le groupe punk Outrage, originaire du Mans, et du hip-hop instrumental avec le beatmaker lavallois Degiheugi.