Avec ce premier opus, Rachid Kaké, aka K.ash, nous embarque tout droit dans l’intimité de ses questionnements les plus profonds. La poésie abrupte et imagée d’Alain Bashung en référence, le Lavallois se livre tout entier. Une interprétation directe où l’évidence est chantée sans fioriture, comme elle vient. L’amour, le doute, l’ambivalence de la vie… Autant de sujets universels qui constituent la matière première de ces quatre titres interprétés en français. Sur des sonorités pop, urbaines et électroniques, à la croisée d’un Frank Ocean ou d’un Muddy Monk, ce premier EP s’affranchit des barrières esthétiques pour hybrider les genres. Et si ces productions, au son très actuel et ciselé, ne sont pas figées dans un style, c’est parce qu’elles sont le reflet d’une maturité musicale assumée. De quoi espérer une suite à cette magnifique errance introspective…