Voilà enfin le nouveau disque de Kiemsa… j’en connais qui l’attendaient de pied ferme et les mains moites. Paraît même que certains ont campé devant les Virgin Mégafnac pour pas le rater…! Vous retrouvez dans ce nouvel o(cto)pus ce qui vous a rendu accro à la musique folklorique lasséenne : des guitares bien méchantes pas contentes, des pêches de cuivres à deux doigts (au-dessus) de la saturation, la voix transformiste de Martin (Martin, transformiste…??? Ah bon!). Le son est très rock, bien speed et bien à fond les potars… semblerait que Kiemsa ait choisi de ne garder du ska que le meilleur (un trombone et une trompette), pour un résultat à la personnalité bien trempée. C’est peut-être ça qui fait la bonne pâte musicale de Kiemsa : savoir mélanger à ses guitares qui envoient un max et à sa rythmique impeccable tout un tas d’ingrédients musicaux qui à priori n’auraient rien à faire ici : pointe de funk dans « Faut consommer », belles envolées mélodiques des cuivres et du violon dans le terrible « Sans un mot », tendances californiennes mâtinées de fanfare télévisuelle pour « Kiemsa Sucks »… Côté textes, on retrouve les ambiances étranges et inquiétantes de Nuits rouges dans « Spectre », complètement décalées dans « Orange Duck », des textes forcément engagés pour « Armada » ou « Mass Media »… Autre intérêt du disque, c’est qu’il affiche sur l’écran de votre ordinateur de beaux dessins qui bougent quand vous le mettez dans le lecteur disque dudit appareil. À l’intérieur, le clip, très réussi, d' »Orange Duck » (avec notamment le GRAND Pascal Légitimus), des fonds d’écran… et des sonneries pour votre téléphone…!! Ça va pogoter ferme dans les TUL!
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