Les rois du marketing! Alors qu’ils sortent ce que tout groupe normalement constitué aurait sobrement appelé un « deux titres », ces messieurs, eux, sortent un « bingle ». Bing-gueule. Ca sonne bien et c’est plein de bon sens finalement… Bon ce petit aparté sémantique effectué, précisons, puisqu’on parle marketing, que le packaging de ce bingle (va falloir s’y faire) est joli comme tout. Dans l’esprit pâte à modeler « Wallace et Gromit » pour résumer.
S’ils faisaient des films (heureusement pour nous ça n’est encore jamais arrivé), les Los Tick hésiteraient entre l’humour potache et désespérément franchouillard d’un « Pinot Simple flic » et l’univers bricolé des films série Z du meilleur plus mauvais cinéaste du monde : Ed Wood (ils s’auto-proclament d’ailleurs le plus mauvais groupe du monde). Pour continuer le jeu des comparaisons, les Los Tick, c’est un peu les petits neveux mayennais de Marcel et son Orchestre. Comme Tonton Marcel, eux, ce qu’ils aiment c’est la bière chaude, les losers pas magnifiques et les maillots de cyclistes moulants signés « Bernard Hinault ». Guitares tout droit sorties d’un disque de NOFX ou de Rancid, paroles écrites au stylo bic à la fin d’un cahier de texte « Clairefontaine », les 2 titres de Super Héros s’inscrivent dans la lignée des précédentes exactions du groupe. Et on en redemande, parce qu’avec 2 titres, on reste sur notre faim ! « La frustration crée le besoin », nous dirait Jean-Claude, responsable « tête de gondole » au Codec de Saint-Germain-Le-Fouilloux. Quand on vous disait que les Los Tick, c’est les rois du marketing !