À l’image du musicien américain Terry Riley, à qui ils doivent d’ailleurs leur nom, le duo Riley développe sur ce maxi 5 titres, une musique basée sur la répétition, évoluant tout en nuances et en superpositions sonores.
Certes sous influences, on est jamais bien loin de Goodspeed you!, Mogwaï et de toute la scène rock instrumental de Chicago, Riley évite la copie conforme et construit au fil du disque un univers particulier, mélodique et mélancolique, qui appelle à la réécoute et aux visites ultérieures…
La « Riley touch » tient peut-être dans la façon dont les deux musiciens mêlent influences rock et sonorités électroniques, guitares et machines… ainsi que dans leur capacité à aligner des trouvailles mélodiques quasiment « pop ». Troisième et dernier élément fondateur de la « Riley touch » : l’utilisation quasi systématique de bruitages et autres dialogues de films qui confèrent à leur musique, un sens et une épaisseur narrative… Une odeur de drame plane dans l’atmosphère chargée d’éléctricité et de tension… Un premier essai plutôt réussi donc… On attend la suite les gars…