Depuis huit ans, Till, ­Augustin et ­Maxence se réunissent autour de leur passion commune pour la musique. C’est sur les bancs du lycée ­Ambroise ­Paré de Laval que les trois amis décident de monter un groupe de rock. The Soft drug, c’est d’abord une histoire d’amitié, de fidélité, de complicité… Autant de valeurs que la musique du power trio véhicule sans complexe ni prétention.
Après un premier EP en 2016, le groupe enregistre à la maison un premier LP qu’il intitule Une année sans lumière, en référence à l’année que les trois comparses ont dû passer séparés, études obligent. Un titre qui résonne étrangement avec l’actualité. Contrariée par la Covid, la sortie initiale de l’album, prévue en avril, a été décalée à septembre. On découvre alors avec bonheur six morceaux qui témoignent d’une envie sincère des musiciens de partager leurs émotions, leurs joies, leurs peines, le tout servi sur un rock teenage à l’américaine, rehaussé de touches électro. ­Petite douceur supplémentaire : concocté pendant le confinement, le clip de « Anton », morceau phare de l’album, est à l’image de la musique qu’il illustre, authentique et touchant.