Virginie Fouchault ressemble à son théâtre, profond sans prétention intello, concerné par le monde contemporain, direct et accessible sans séduction facile ni chichi inutile.

Comédienne, metteur en scène, directrice artistique du Théâtre d’air (qu’elle a fondé en 1998), Virginie Fouchault a signé la mise en scène d’une dizaine de spectacles pour la compagnie lavalloise. Le dernier en date, La lune des pauvres, créé en octobre dernier, porte sa marque de fabrique, scénographie minimale mais pleine de trouvailles inventives, musique live, projections vidéo et jeu très physique des acteurs, pour mettre en scène, avec pudeur, humour et poésie, un texte exigeant (de Jean-Pierre Siméon) évoquant la pauvreté, l’exclusion mais aussi la force de l’imaginaire, l’espérance qui fait vivre…

Retour sur cette dernière création, l’identité artistique et la trajectoire de cette dingue de musique, fille du peintre et dessinateur Jean-Éric Fouchault, pour qui la création artistique s’est imposée « comme une évidence. On ne décide pas de tomber amoureux. C’est une chute nécessaire, existentielle ».

Playliste
1- Nina Simone – Wild  is the wind
2- Alain Bashung – Venus
3- David Bowie – Rock’n’roll suicide
4- radouL branK & Juilley – Nouvel ordre

Partager sur les réseaux sociaux